Un jour de repos bien mérité!
Coucou!
Comment allez-vous? Et oui, je vous ai négligé ... je devais prendre soin de mon chum et de mon coeur! Nous avons essayé la vidéo conférence par ordi et je dois dire que cela nous a pris 2 soirs (et deux cafés internet différents) avant de réussir à se voir ET à se parler. Le problème était surtout pour le son ... ils ne sont pas fort ici sur les deux technologies combinées ensembles!
Alors! Quoi de neuf? Hummm pas grand chose de mon bord ... Hi! hi! hi! C'est pas vrai voyons donc!
Dimanche, j'ai pris une journée de congé! Et oui! Je me suis dite qu'après la grosse semaine et la journée de samedi à peinturer encore notre fameux <set de cuisine> (en passant, nous n'avons toujours pas terminé, mais cela avance), que je méritais bien cela. Et en plus, je n'avais toujours pas visité la grande ville! René m'a suggéré d'aller à la plage, alors, j'ai tout de suite accepté!
Départ de CIMA: 9 h 30 ... Arrivée à la plage: 11 h 30. Julien, je ne te dirai plus jamais que tu habites loin :) Évidemment, nous ne sommes pas à 2 heures de la plage en voiture, mais en taxi et autobus puis un autre taxi, c'est ça! Alors, il ne faut pas être pressé ici pour se rendre en quelque part ou encore, il faut partir bien de bonne heure. Cela m'a quand même permis de voir des bouts de la ville que je ne connaissais pas. C'est assez comique puisqu'en plein centre d'une grande artère, il y a des pylones de ciment qui semblent assez récents. René m'explique que c'est un train de ville (comme notre métro souterrain, mais à l'extérieur) et que faute de sous, la ville a arrêté de le faire construire. Donc, on passe des pylones tout seuls à un genre du rue suspendue où on voit des broches de métal qui en ressortent! En plus, il semblerait qu'il était presque terminé! C'est ça le Pérou.
Donc, notre 2e chauffeur de taxi nous amène à une plage qu'il dit tranquille et sécuritaire. C'est dans le quartier de Barranco qui s'en vient un quartier bien en vu. Les plages sont à la ville à Lima, pas question de sortir très, très loin pour y avoir droit. Puisque le Pérou est longé à l'Ouest par l'Océan Pacifique, et que Lima est une ville sur le bord de l'eau, nous avons droit à des plages en ville! La journée de dimanche est la journée de congé pour les péruviens. Plusieurs commerces sont fermés le dimanche. Alors, la famille se retrouve à la plage le dimanche.
On nous amène à un emplacement avec un parasol et deux chaises: 8 soles (4 $). Ici, les gringos, ça ne s'assoeit pas dans le sable! Alors, on s'installe et tout d'un coup, j'aperçois un vendeur de lunettes soleil! Ha ben! Tu parles d'une drôle d'affaire. Puis, un vendeur de bière, coke et ceviche (oui, oui, de la ceviche ... je n'y ferai pas confiance, mais tout de même, je dois avouer qu'elle a l'air pas mal bonne pour avoir vu un couple en manger), un vendeur de colliers et barrettes, un vendeur de crème glacée, un vendeur de sandwich au poulet (à ça non plus, je ne fais pas confiance!, un vendeur de grignotines, un vendeur de beignets (c'est un type de pâte qui est frite, c'est très bon, à cela, j'ai fait confiance), des chaloupes qui offrent un tour en mer (ils sont un peu plus loin dans l'eau et attendent des clients). Donc, nous sommes entourés de toutes sortes de vendeurs qui circulent sur la plage pour vendre leurs trucs à qui veut bien en acheter. Il y a même des photographes qui se promènent avec une structure gonflée pour des photos avec les enfants. On aura tout vu!
Alors, je vous fais pas dire que j'ai des yeux tout le tour de la tête pour tout voir cela, je suis émerveillée! Puis, petit à petit, sans que l'on sans rende vraiment compte, la plage se remplie. Nous sommes encerclés de familles péruviennes avec 1 ou plusieurs enfants et nous sommes les seuls gringos! Wow! Vraiment dépaysant. Je ne me sens pas du tout menacée, on prend bien soin de nous et de tout ceux qui nous entoure, mais "y'a du monde à messe", comme le dicton le dit si bien! René va se baigner un peu et j'y vais à mon tour pour me tremper les pieds. Évidemment, nous ne quittons pas nos chaises en même temps, puisque nous restons une proie de choix. Lorsque nous quittons deux heures plus tard, nous avons du mal à sortir tellement il y a de monde. C'est pire qu'à la plage de Oka un samedi de beau temps! Imaginez-vous (du moins pour ceux qui connaissent cette plage) "Oups! Désolée madame, je n'avais pas vu votre pied dans le sable. Honn, monsieur, vraiment, je m'excuse..." Ouf! Enfin, nous avons réussi! À j'oubliais, les toilettes, elles sont payantes, mais en fait ce sont des chiottes de construction! Une petite dame s'assure que tout ce beau monde paye sa part. Je vous dis qu'ici, il n'y a pas grand chose de gratisssss.
Lorsque nous quittons, nous voyons à peine la montagne derrière nous puisqu'il y a un de ces brouillards! C'est vraiment déconcertant. Et puis, tout ce beau monde qui continue à affluer à la plage, faut croire que nous ne voyons pas du tout la même température. Je crois que nous sommes un peu trop difficile au Québec. On sort à la plage seulement quand il fait beau. Ici, c'est dimanche, alors, on sort! Peu importe la température, on s'en fout, c'est jour de congé, alors il faut en profiter!
Nous remontons la montagne (l'océan est en bas d'une falaise, c'est comme si la ville était perchée) et nous nous faisons accoster en chemin par 2 ou 3 restaurants qui ont vraiment des bons <deals> à nous offrir, du moins, c'est ce que l'on nous dit! Et évidemment, c'est leur restaurant qui est le meilleur. Notre choix s'arrête sur une ceviche (en passant, je vais survivre, mes entrailles ont décidées de me laisser tranquille) et un pisco sour. Hummm, à CIMA nous n'avons pas droit d'avoir et encore moins de boire de l'alcool, ni de fumer. Cela serait trop tentant pour les jeunes et ils ont un flair de l'enfer pour ce genre de chose, donc, INTERDIT pour tout le personnel. Il ne faut pas tenter le diable par la queue quand même!
Avant de quitter, je remarque que deux jeunes s'amusent à <garocher> de l'eau et de la farine sur les passants près de leur balcon. Et le plus comique, c'est que la plupart des passants le prennent en riant! René m'explique que le mois de février est comme un mois de fête et que durant tout le mois, il est possible de recevoir de l'eau et de la farine à tout moment! Ouain. Faudra faire attention, alors on décide de prendre un autre chemin afin de ne pas prendre de chance. C'est que ça colle de l'eau puis de la farine! Tu te rappelles papa quand tu nous faisais de la colle avec ces deux ingrédients et que l'on s'amusait à faire des masques avec des languettes de papier journal?
Ensuite, on passe par une genre de fête gourmande. Comme je regrette d'avoir déjà mangé ... il y en a pour tous les goûts. Et en plus, il parait que c'est ainsi à tous les dimanches. Il y a du monde comme c'est pas possible. Imaginez ma réaction quand je découvre une immense table remplie d'au moins 50 desserts et tous différents les uns des autres. Wow! Le paradis. Je crois que je viens d'y monter :) Nous en essayons un à deux, puisque notre faim a des limites et que leurs morceaux sont pas mal gros (en passant, je n'ai pas perdu de poids, je vous parlerai de ce que l'on mange ici une autre fois ... impossible de maigrir malgré mes efforts physiques sur-humains!)
Hop! Un petit tour dans un café internet grillagé, une conversation de clavier avec mon chum (au moins, je peux le voir ... ha la technologie! Vraiment pratique quand tu es à des milliers de kilomètres) et nous prenons le chemin du retour. Cela nous prendra près de 3 heures (il faut que je mentionne que nous sommes tout de même arrêtés à l'épicerie pour faire une emplette). Nous avons pris au total 3 autobus différents, donc, tout de même pas si pire. Toutefois, il faut s'y connaître un peu ou encore demander au contrôleur, puisqu'ici, pas d'arrêt officiel, d'horaires d'autobus et encore moins de dessins des différentes routes possibles. En plus, lorsque tu penses avoir mémorisé un numéro, il se trouve que le même numéro est utilisé par une autre compagnie pour un chemin complètement différent. Il faut donc écouter les crieurs d'autobus lorsqu'ils arrêtent à un arrêt pour identifier si l'autobus se dirige dans la direction choisie. Par chance, je suis avec René qui s'y connait un pas mal plus que moi. Je suis en apprentissage!
De retour à CIMA, je suis pas mal gâtée puisque René nous fait une pizza maison (pâte maison en plus)! Youppi! Il y a longtemps que je n'en ai pas mangé et en plus, elles coûtent les yeux de la tête quand tu veux en acheter ici. C'est de la bouffe pour les riches. Imaginez ... une pizza ... de la bouffe pour les riches! Et oui, il y a certaines différences culturelles :)
Donc, une journée bien remplie avec pleins de belles découvertes. Je suis vraiment chôyée! Tourlou!
Lilli xx
PS Pour les mouches, merci Julien du conseil, mais je tenterai un moyen un peu moins salaud puisque la douche est à l'extérieure de nos quartiers et à un étage plus bas ... il ne faudrait tout de même pas que j'ai en plus, des jeunes en chaleur sur mon dos! Puis Andréanne, je me rappelle très bien de ce fameux produit de l'Afrique, toutefois, j'ai peur que ce soit un peu fort pour mes coéquipiers :)))
Lolo, les moutons sont bruns ici. Ils n'ont pas de laines dû à la chaleur. Donc, il n'est pas nécessaire de les tondres.
Et un GROS merci à tous pour vos potins tous plus juteux les uns que les autres, j'adore vraiment cela!